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INTERVENTION, PREMIER FESTIVAL DE LA PERFORMANCE DE PARIS, 12-19 Março 1982.

12-19 MARS 1982 PREMIER FESTIVAL DE LA PERFORMANCE DE PARIS INTERVENTION A.P.E.G.A.C., 57 rue de la Roquette, 75011 Paris Ce festival a été organisé par Jacques et Jean-Daniel DONGUY de l´ A.P.E.G.A.C. en collaboration avec Egídio ÁLVARO. VENDREDI 12 MARS 1982 Sylvette MAURIN Wilfrid ROUFF Charles DREYFUS   Irêne SCHWARTZ César COFONE Joël DUCORROY Elèonore FAEDO SAMEDI 13 MARS 1982 Jean-Michel CARTON Bernadette LAABARTHE-PON Jérôme MESNAGER Patrick CHAINARD – Michel VERJUX EUGE-NIL CHENU Maurice HORDE DIMANCHE 14 MARS 1982 Olivier COUPILLE Sylvette MAURIN Bruno MENDONCA Serge III Marie KAWAZU (NIPPON PRODUCTION) LUNDÌ 15 MARS 1982 Roland MILLER Franck NA Albuquerque MENDES Gerardo BURMESTER Rui ORFÃO Plassun HAREL Christian d´AIWEE – Klaus VIGAN Rui COSTA MARDÌ 16 MARS 1982 Manoel BARBOSA Mogly SPEX et ART et TECNIQUE Arnaud LABELLE-ROJOUX Manuela FORTUNA ACTION MAIN BASSE Philippe CAZAL SCHMEL MERCREDI 17 MARS 1982 Ken GILL T. AMPE-JONAS / S. BOBOLINO / M.GRELLETY Petite LOUMA Ria PACQUEE R.M.D. GRAYSON Arthur WICKS M. AAYAMAGUCHI JEUDI 18 MARS 1982 CIRQUE DIVERS Armando AZEVEDO Elisabete MILEU Isabelle LARTAULT Julien BLAINE GINER Joëlle DAUTRICOURT TOLSTY Nicole SAUVAGNAC /Henri BASSMADJIAN Anne QUEUDEVILLE VENDREDI 19 MARS 1982 CIRQUE DIVERS WONDER PERFORMANCE Dept. D.Z. ELECTRIC Jean-François BORY/ Angeline NEVEU Olivier APERT / Henri BASSMADJIAN Joël HUBAUT Walter BAUMANN François JANICOT / Claude TOREY

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"Ils disaient que l'oubli était leur passion dominante. Ils voulaient tout réinventer chaque jour ; se rendre maîtres et possesseurs de leur propre vie." (Guy Debord, "Contre le cinéma") Le terme de "performance" apparaît au début des années 70, dans un article d'H. Hein "Performance as an Aesthetic category", in "Journal of Aesthetics" (Printemps 70), et dans un article à propos de Vito Acconci: "Vito Acconci on activity and performance" ("Art and Artists, mai 70). Le concept de performance semble venir de la scène musicale, à la fois par le biais de la culture rock, et aussi l'idée de John Cage "tout est musique". "Events" de G. Brecht, concerts Fluxus à Wiesbaden en 62 et à Düsseldorf en 63, mais aussi l'idée de "performance" dans le fait "d'être là": "Am I really here or is it only art?" Laurie Anderson, ou Filliou: "Il n'y a plus de centre dans l'art. L'art, c'est là où tu vis", à rapprocher de ce titre donné à un cycle de performances à Ferrare (8I): "La perdita del centro". Il faudrait aussi signaler, parmi les origines dans les années 60, les "phalènes" de Iommi, les "dérives" des situationnistes, plus ponctuellement les manifestations de Gutai au Japon, du groupe Zero en Allemagne, de Manzoni et d'Yves Klein ("Anthropométries" en 61), et aux Etats-Unis, le "happening". Pour ce dernier, Allan Kaprow est parti de "peintures et d'assemblages" en 52 pour aller vers "une sorte d'agglomérat d'action-collage, et finalement vers leur arrangement structuré en environnements avec sons et lumières". Là, il a réalisé que chaque visiteur "devait devenir partie" de cela, bouger quelque chose, et vers les années 57/58 ce besoin devenant plus intense, le happening est né. "Je désirais que le public "prenne part" à mon travail". Très imbriqué, et participant de la performance, se développe au début des années 70 l'art corporel (galerie Staedler - avec Journiac et Gina Pane), ou "body art". Aux Etats-Unis, "Shoot" de Chris Burden (F. Space, Santa Ana, Ca.) le I9 novembre 1971. "Making of the body"? Le terme de "body art" apparait dans un article a '"Arts Magazine" de Cindy Nemser, de septembre 7I. Proche de Lüthi, de Rainer, ou de Delay, qui travaillent à partir d'auto-portraits, la performance consistera à exposer le corps, comme Luciano Castelli, dans "Solarium" (galerie "de Appel", Amsterdam, mai 75), ou Timm Ulrichs, qui s'exposa comme "première oeuvre d'art vivante". On peut citer aussi Dieter Appelt, ou Rebecca Horne, dans une piece intitulée "Body object", en 72. Notion de corps, que travaillent les actionnistes viennois, comme Hermann Nitsch ou Otto Muehl. Cofone (Paris 82) découpant la photo grandeur nature de Claude Minière, exprime le désir de "vouloir détruire par le biais d´une image un corps". Cela peut aller jusqu'à la mise en jeu de ce comme Serge III au festival de la libre expression, dans "solo pour la mort », à la roulette russe. "Body language"? Roselee Goldberg définit la performance (en 76) par des préoccupations de "durée", d'"'espace" et de "corps comme un mécanisme fonctionnel". Elle y voit l'influence de la "Modern Dance" (I6 Dances de Merce Cunningham en 51), et, après une période expressionniste, une évolution vers "un art fonctionnel" selon des "procédures". Georg Jappe, dans un article paru dans studio International, introduit le concept d'"Action" (Musique Action, Action Poetry, et en 6I le "De-Collage-Action de Vostell): "Action as activity". Selon Shirley Cameron et Roland Miller, "it (la performance) was work produced for a particular time and place, and the total creative impact was in the control of the artist". Orlan, dans une interview, insiste sur la notion d' "espace théorique", la performance étant un "cadre vide" dans lequel "des pratiques artistiques venues de différents horizons viennent s'interroger", et elle insiste sur le rapport au lieu: "Notre corps est une sculpture qui est chargée" (à rapprocher de cette phrase de Tom Marioni:"Performance is sculpture action"), et le travail doit être non seulement "plus fort que l'espace mais il faut que "I'espace paraisse comme inscrit après, prémédité. Caroline Tisdall insiste, elle, sur le tait que la performance a lieu "en temps réel" et en présence d'un public. Peut-être pourrait-on aussi reprendre 1 expression de Dick Higgins d' "art as process", dans un article qu'it a ecrit sur la "postmodern performance", comme on parle de "work in progress". Dans le même ordre d'idée, J. Gerz, à provos du caractère "dispositif" de son oeuvre, fait une comparaison avec la nourriture: "Tu la manges, après il n'y a plus de nourriture, mals toi tu es la nourriture, et la nourriture te fait bouger, et il n'y a plus de résidus" et il oppose à cela la "plus-value des choses qui sont seulement conservables, parce qu'on peut les posséder, et qu'on ne neut pas les "être"• "Dispositif", "process", Rui Orfão parlera de "processus alchimique" (Paris 82), et G. Scarpetta de "fonction". La performance tient aussi du rituel, dans ses implications philosophiques, ce qui est vrai d' Hermann Nitsch, dans sa conception cathartique de rituels sacrificiels sanglants qui durent plusieurs jours, ou de Beuys, s'enfermant pendant une semaine avec un coyote, à la galerie René Block, en 74 à New York, voulant exprimer "le "trauma" de l'Amérique toute entière par rapport à l'Indien, à l'Homme Rouge". Rui Orfão (Paris, 82) compose sa performance comme un rituel en trois parties, d'abord le mouvement chaotique, puis le blanc, le coros dans l'univers, enfin la recherche de la perfection, que symbolise pour lui cette phrase: "plus magnifique que l'or, seulement la lumière". "Toute l'installation a obéi aux canons géométriques de l'architecture méditerranéenne", par allusion à la pyramide de Chéops. Mythologique aussi ce projet de Vostell pour le Symposium de Lyon, d'un combat de chars et de chevaux. Importante également la place de la vidéo dans la performance, ou la notion d'artiste multi média. Selon Bruce Kurtz,"ce n'est pas un accident si la performance a émergé en même temps que la vidéo". Vidéo performance, comme l' "Hommage à Jährling" de Vostell, où il compare l'image des corps à la télévision à des pierres. Une nouvelle génération de performers utilise directement la vidéo, comme "Wonder Performance Dpt." dans "performance collage n°g" (Paris 82), ou la radio (radio performance), comme Christian d'Aiwée et K. Vigan. Il faut signaler ici le rôle qu'ont joué et que jouent des lieux comme le Western Front à Vancouver, ou la Kitchen à New York. Performance situationnelle? "Aujourd’hui, pour l'homme qui accepte sa nature clivée (naufragée), le "tout" est seulement possible comme une vision régressive, une espèce de primitivisme. DIFFERER le tout (comme le délai de Duchamp - un "délai" de verre) "R. Foreman.” Jacques Donguy Cités, extraits d'une interview d'Orlan, performer, fondatrice du Symposium de performances de Lyon et de l'Association de préfiguration d'um Espace pour la Performance se situant entre Musée et Théâtre (Espace National de Recherche, de Promotion, de Production de l'Art Performance).
Língua
Francês
Fonte
Elisabeth Morcellet (parcialmente reproduzido em sua casa em outubro de 2024)
Identificador do Recurso
Entretiens avec Jacques Donguy sur la galerie d'art contemporain J. & J. Donguy, galerie d'avant-gardes parisienne, située rue de la Roquette dans le quartier de Bastille qui œuvra à la promotion de différents mouvements liés notamment aux Poésies Expérimentales, à Fluxus , à l'Art-Action/Performance dans les années 80 à fin 90. Images, son et montage : Poésie is not dead Jacques Donguy (né en 1943 à Paris), critique d'art, poète, traducteur (d'Augusto de Campos) et théoricien, fondateur de la galerie d'art contemporain J&J Donguy, pratique la poésie numérique et sonore au cours de performances depuis 1983, notamment en collaboration avec Guillaume Loizillon, Laurent Mercier et Etienne Brunet. Il utilise l'ordinateur en faisant appel à des procédures aléatoires basées sur le hasard, ce qui renvoie à Mallarmé et à son Coup de Dés. Faisant partie de la deuxième génération des poètes numériques, avec notamment Jean-Pierre Balpe, Philippe Castellin et Tibor Papp, il est l'un des principaux théoriciens du mouvement. Jacques Donguy est l'éditeur, avec Sarah Cassenti et Jean-François Bory, de la revue Celebrity Cafe.,
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