Polyphonix 2 e Festival International de Performances - Performance - Dossier Diagonale - Junho 1980
Fotografias das performances na Galerie Diagonale. Performances realizadas a junho de 1980 em paralelo com o Polyphonix 2 e Festival Internacional de Performances. Materiais pertencentes ao Dossier Diagonale. Ampliação - P/B - Página de dossier com texto. “Em parallèle avec Polyphonix 2 de J.J. Lebel, Diagonale organisa, du 13 au 16 juin 1980, um Festival International de Performances qui réunit 19 artistes de 8 pays et constitua um mini-panorama des tendances de la Performance (danse, énergies, peinture, multimédia, critique, histoire, musique, voix, installation). Parmi les moments três forts de ce Festival, les performances de Mogly Spex, Plassun Herel, Kitcheul Sohn, Patrice Lerochereuil, Barbara Heinisch, Groupe Franco-Japonaais, Miguel Yeco avec Neige Haye et groupe, et Lydia Schouten. Le corps, l´espace, l´énergie, la lumière artificielle. Lydia Schouten possède un register très vaste. Elle utilize souvent le corps comme objet de cristallisation du regards, comme objet sexuel ou comme objet conceptual (social, politique, culturel) Sa Performance à diagonal tournait autour des notions de repetition, de fatigue, de modification. Il était minuit. L´espace était cloisonné par des feuilles de plastique transparente, et les spectateurs s´entassaient derrière ces feuilles. Lydia, em collant noir, prit um long fouet, le trempa dans un seau plein de peinture fluorescente, et commence de fouetter le mur blanc. Deux néons fluorescentes éclairaient la pièce. Le geste sera répétée jusqu´à l´épuisement (du corps et du seau) et les spectateurs placés ´sur´l´événement peuvent ressentir les râles de l´effort, les glissandes sur le sol trempé, les coups secs du fouet. Des gouttes constellent le plastique et le mur devient, très doucement, une trainee d´étoiles, une galaxie, une fenêtre ouverte sur l´infini. La force plastique de l´image ainsi crée est saisissante, perturbante. On voit, sans ambiguité possible, une troulée dans l´espace. Le corps noir s´acharne sur la surface, non pas pour détruire mais pour ouvrir, pour déchirer le voile. Action d´une simplicité surprenante qui frôle l´envoûtement, l´action initiatique. (…) (…) Esther Ferrer jouait avec le miroir, la tache, l´oeuf cassé, les cordes tendues. Il s´agissait, pour ce réseau de personnes agissant dans um espace-temps commun, de travailler à l´intérieur d´une structure ouverte, composé d´éléments choisis par chacun, sans pré-détermination, ´ce qui laisse place à l´improvisation, au hasard, aux accidents´, très vite intégrés dans la structure malleable.”